L’innocuité alimentaire et la technologie de demain, une réelle solution. (Partie 2 – IoT)

Internet des objets (IoT)

Comme technologie, abordons tout d’abord le web, l’internet, plus précisément les capteurs et machines connectés au web, communément appelés l’internet des objets.
L’utilisation de capteurs en entreprise et en usine pour observer, mesurer, échantillonner, détecter toutes sortes de phénomènes physiques ne remonte pas à hier. Par contre, on assiste présentement à l’apparition de capteurs, d’instruments de mesure et de machines dites intelligentes liés directement à l’internet, souvent par l’entremise d’une interface sans fil. Des capteurs mesurant la température, l’humidité, la lumière, la présence d’agents chimiques, microbiologiques, le mouvement, la géolocalisation. Au même moment, on assiste à une chute draconienne du prix de ces capteurs. On en trouve dans les quelques dizaines de dollars en version grand public et dans les quelques centaines de dollars pour les versions industrielles.
L’omniprésence de ces capteurs permettra non seulement de récolter d’énormes quantités d’informations extrêmement importantes sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, mais permettra aussi que cette information soit accessible aux différents intervenants, qu’il s’agisse des consommateurs, des régulateurs, des législateurs ou des prestataires de services connexes. L’internet permet que l’on accède à ces données de manière à la fois facile, sécuritaire et contrôlée.
Il y a approximativement 20 milliards d’appareils de toutes sortes connectés à l’internet. On prévoit que d’ici 2025, on atteindra les 75 milliards d’appareils. Il est indéniable que l’industrie alimentaire n’y échappera pas, d’autant plus que cette technologie permet de s’attaquer à certaines problématiques.
La chaîne d’approvisionnement alimentaire est complexe et les consommateurs autant que les régulateurs n’ont que très peu de visibilité sur celle-ci à un point tel que ces fraudes sont extrêmement difficiles à détecter. L’internet des objets a le potentiel de procurer la visibilité supplémentaire dont l’industrie a besoin sur l’origine des aliments, leur transformation et leurs parcours jusque dans l’assiette.
Mais à quoi sert de récolter et de stocker des quantités phénoménales d’informations si l’authenticité de celles-ci est non vérifiable. Et si un instrument de mesure en laboratoire était manipulé dans le but de respecter un seuil ou des instruments de géolocalisation étaient falsifiés dans le but de changer le pays d’origine d’un produit? Les objets connectés éliminent-ils à eux seuls les fraudes?
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